Vendredi matin, rando. 600 m de dénivelé pour aller chercher le panorama sur Port-au-Prince.
Départ 7h30 à la fraîche mais le soleil monte vite (surtout dans ces moments-là) et les degrés ralentissent considérablement les dernières centaines de mètres (il n'y a peut-être pas que les degrés, je sais ...).
Les trois plus hauts bâtiments de Port-au-Prince : Deux opérateurs telecom et un hôtel ... |
Les fameux derniers mètres ... |
Direction Dessalines ...
Vendredi après-midi, je prends un car pour l'ancienne capitale d'Haïti.
J'y suis attendu par Neifide et Fritz, son mari. Elle est infirmière et a complété ses études à Lyon dans le développement local. Lui est coordinateur national des centres d'animation culturelle. Grâce à eux, je peux me fondre dans cette ville paisible, loin du tumulte de la capitale, et m'enrichit un peu plus de l'histoire et des coutumes de la société haïtienne ...
Dessalines tire son nom du révolutionnaire Jean-Jacques Dessalines, qui a largement contribué à rendre Haïti indépendante en 1804. Il a fondé cette ville peu après, au coeur de la région de l'Artibonite, aujourd'hui considérée comme le grenier d'Haïti. Une source permet d'alimenter la ville en eau.
D'un côté la vallée verdoyante où l'on cultive de tout, mais surtout du riz, de l'autre les montagnes où surplombent pas moins de sept forts, érigés par Dessalines au cas où les forces françaises reviendraient pour tenter de récupérer Haïti ...
En cette période de Pâques, Dessalines, comme beaucoup d'autre communes en Haïti, voit défiler dans ses rues les Rara. Par quartiers, les habitants se déguisent et défilent dans les rues. Cela ressemble à nos carnavals, avec ici une teinte de vaudouisme.
En tout cas le but est le même, exorciser les malheurs du quotidien, se lâcher, faire la fête ...